Aïd el-Fitr
L'Aïd el-Fitr (arabe : ʿīd al-fiṭr, عيد الفطر, fête de la rupture), est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de shawwal. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir[1] la petite fête par opposition à l'Aïd el-Kebir, la grande fête.
Tous les ans, la date de l'Aïd el-Fitr est avancée de 10, 11 ou 12 jours par rapport au calendrier grégorien car le calendrier musulman est lunaire.
La date de l'Aïd el-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré de ramadan : il arrive donc 29 ou 30 jours après le début du mois de Ramadan, selon les années.
Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr. La prière (salatou el aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles.
La tradition musulmane ou sunna veut que le fidèle prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière.
Après la prière et selon les pays, les fidèles, mais aussi les non croyants et les enfants visitent leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd.
Au Maghreb, l'Aïd el-Fitr est également appelée « Aïd es-Seghir » (seghir signifie petit) par opposition à l'« Aïd el-Kebir » (kebir signifie grand) fête du sacrifice ; ces deux fêtes étant les principales manifestations festives chez les musulmans.
En albanais, cette fête s'appelle officiellement Fitër Bajrami mais on l'appelle plus souvent Bajrami i madh --Le grand Bajram, tandis que l'Aïd el-Kébir s'appelle Bajrami i vogël ("le petit Bajram") --ou Kurban Bajrami : le sens est donc contraire à l'appellation du Maghreb. Les Bosniaques et autres peuples slaves du sud ne font pas cette inversion-là : c'est "Mali Bajram" ("Le petit Bajram") qui marque la fin du Ramadan. On dit aussi Ramazanski Bajram ("Le Bajram du Ramadan"). Le terme « bajram » est issu du mot turc bayram et se prononce en français comme lui.
En Turquie, cette fête est appelée « Ramazan Bayramı[2] » ou « Şeker Bayramı[3] » (lire « cheker baille rameu ») ou fête du sucre par allusion aux aliments sucrés consommés dans la matinée.
En Afrique de l'Ouest, au Sénégal ou au Mali par exemple, cette fête est nommée la korité, au Niger elle est nommée Karamas'Sallah ou Djingar Keyna (qui veulent dire petite fête).
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