samedi 14 mars 2009

AL HABIB MOHAMED 3LIH ASSALAM

PERSONNALITE DU
PROPHETE MOHAMED (SAW)

Lorsqu'il détestait quelquechose, nous le voyions à son visage, son visage reflétait la tendresse et la gentillesse, son apparence, la douceur, jamais il ne disait à quelqu'un en sa présence ce qu'il n'aurait pas aimé entendre, par pudeur et par générosité. Il était parmi les hommes celui dont le coeur était le plus ouvert, celui dont le langage était le plus véridique, celui dont le caractère était le plus doux, celui qui dans ses relations se montrait le plus généreux, celui qui lui demandait quelquechose, il ne lui donnait jamais congé sans le lui procurer ou bien, il lui adressait des paroles rassurantes, il était ainsi à la grandeur de son caractère, ouvert à tous de sorte qu'il devint pour tous un père et que tous bénéficiaient auprès de lui des mêmes droits.

Il était constamment souriant, accommodant et sociable, il ne refusait jamais de recevoir et gardait toujours le sourire, il lui arrivait de plaisanter avec les Compagnons, il se mêlait à eux et s'entretenait avec eux, il jouait avec leurs enfants et il les faisait s'assoir sur son giron, il répondait à l'invitation et rendait visite aux malades dans la partie la plus éloignée de Médine, il adressait le premier le salut à celui qu'il rencontrait, il serrait la main en premier à ses compagnons et ne la retirait pas avant que l'autre ne retire la sienne, il honorait son hôte et il arrivait même qu'il étendit pour lui son habit, lui offrant son propre coussin et le persuadant de s'y assoir s'il refusait.

Il ne coupait la parole à personne, et il interpellait ses Compagnons par les surnoms qu'ils préféraient ceci pour les honorer, tel était le Prophète (saw) décrit par ses Compagnons, ce père de famille, un grand homme, un chef spirituel et si modeste à la fois, un homme choisi, l'élu d'Allah, envoyé au monde comme miséricorde.

"J'ai cinq noms : je suis Mohamed (le louangé), je suis Ahmed (le plus glorieux), je suis Al Mahi par qui Allah efface l'infidélité, je suis Al Hachir autour de qui les gens sont rassemblés (au jour du jugement) et je suis Al Aqib (le dernier des Prophètes)."

Il était Al Amine, le digne de confiance à qui les gens confiait leur bien sans douter de son honnêteté. Il avait en lui les qualités que d'autres n'avaient pas ; certains étaient réformateurs au niveau social, politique, intellectuel, mais lui le Très Saint Envoyé (saw) fut un réformateur dans tous les domaines, réformateur n'étant pas son statut mais Prophète d'Allah (saw), le plus beau des attributs qu'on puisse lui donner.

Vous ne devez pas le considérer comme supérieur à l'homme, un jour, alors qu'il ramassait des brindilles pour faire un feu, un de ses compagnons nous raconte "Laisse moi faire lui dis-je !" "Pourquoi ? répondit-il" "Tu es le Prophète d'Allah, tu n'as pas à t'échiner de la sorte pour faire un feu !" alors, il m'a regardé et a murmuré "Allah n'aime pas celui qui se considère supérieur à son prochain", alors je me suis allongé et je l'ai observé, il s'est arrêté brusquement et s'est redressé de toute sa taille, s'est approché de moi " Oui, je suis le Prophète d'Allah, mais pourtant je ne sais pas ce qu'il adviendra de moi".

"O Croyants, si vous adoriez Mohamed (saw), apprenez que Mohamed est mort, mais si vous adoriez Allah, alors sachez qu'Allah est Le Vivant" C'est sur la récitation de ces deux versets du Coran et sur cette parole qu'Abou Bakr (raa) s'adressa aux Croyants.

Mohamed (saw), Sceau des Prophète, mourut à Médine le 8 Juin 632, laissant un trésor culturel, spirituel basé sur l'Unicité d'Allah et l'amour de l'Homme envers ses semblables" Qu'Allah accepte ce témoignage de notre part "O Allah, nous attestons que Mohamed (saw) a bien transmis le Message et qu'il nous est parvenu".

RACHID EL OUALI

Biographie de Rachid El Ouali

Né le 3 Avril 1965, dans un quartier populaire à RABAT, il est issu d’une famille nombreuse et modeste. Ce jeune prodige a eu un parcours oscillant entre deux univers où difficulté et chance arrimaient au même port.

Au cours de sa tendre enfance, très souvent cloué au lit, suite à plusieurs maladies successives, il se réfugie à la lecture, et porte sa prédilection pour la litterature et les arts,... et à faire le saltimbanque dans l’hôpital pour faire oublier la douleur aux autres patients. c’est ainsi qu’il fait ses premiers shows live devant les médecins et les malades.

Son Bac en poche, Rachid EL OUALI, ayant passé un concours d’Art Dramatique « pour rigoler », se vit admis au prestigieux cours de Mr Abbes BRAHIM, qui était le grand maître de l’Ecole d’Art Dramatique du Théâtre National Mohamed V à Rabat. Il délaissa donc les études classiques pour se consacrer au théâtre. Malgré les dires de son entourage qui lui prédisaient un échec dans cette voie, il a tenu tête car les métiers de fonctionnariat ou autres n’étaient pas pour lui.

Pendant 4 ans, ses cours avec Mr BRAHIM porteront ses fruits, et il monte sur les planches pour la 1ére fois, en 1986 , dans un petit rôle, avec un cachet de 70 dhs. (7 Euros).

Cela a été le point de départ pour une carrière dont il pensait un jour toucher la lumière.

Puis à l’age de ses 28 ans, cette lumière est arrivée. Celle ci allait éclairer son futur et surtout réaliser ses rêves.

... tout commence et s’enchaîne alors très rapidement. De petits rôles dans des pièces théâtrales , puis dans des séries télévisés pour la RTM ( 1ére chaîne marocaine) le poussent rapidement vers des premiers rôles, ceux du jeune homme sympathique et serviable (ce qu’il est réellement) , et suscitent déjà une petite admiration dans le cœur de quelques marocains , et de beaucoup de ...marocaines.

Ensuite, c’est le cinéma qui lui ouvre ses portes. Un troisième rôle dans « UN AMOUR A CASABLANCA » de abdelkader LAGTAA, le prépare à être consacré meilleur second rôle au festival de Tanger en 1995 pour le film « VOLEUR DE REVES » de Hakim NOURY. Il sera ensuite sollicité pour plusieurs longs métrages à succès, comme l’excellent « MEKTOUB » de Nabil AYOUCH, qui sera présélectionné aux OSCARS en 1998, le merveilleux « KIED ENSA » de Farida BELYAZID , qui sera lui aussi primé dans plusieurs festivals internationaux, et le grand comique de l’année 1999 « DIABETIQUE ET HYPERTENDUE...ET ELLE REFUSE DE CREVER » de Hakim NOURY qui a battu tous les records d’entrée dans l’histoire du cinéma marocain. Bien sûr, la liste est longue, mais n’oublions pas le très poignant film de Mohamed ISMAEL « ET APRES... » où il incarne un jeune dealer de haschich, obligé de faire ce métier pour subvenir aux besoins de sa famille, et obligé de devenir le gigolo de ...Victoria ABRIL. quatre ans plus tard, mohamed ISMAIL devient le producteur de son premier court métrage : NINI YA MOUMOU.

Dans des rôles de Prince, Homme d’affaires, rôles comiques, dramatiques, tout lui réussi. il faut avoir cette qualité extraordinaire de pouvoir s’adonner aux différents rôles proposés, et de les jouer avec amour et professionnalisme. Rachid EL OUALI prend le soin de choisir ses rôles pour pouvoir ensuite donner le maximum de lui-même. Que le producteur et que le réalisateur soient satisfaits de son travail, tout comme le public, qui est vraiment derrière lui et qui attend toujours son dernier film avec impatience !

D’ailleurs, c’est grâce à ce même public, (de plus en plus nombreux) que MAROC TELECOM lui a offert le plus gros cachet jamais eu par un acteur marocain, pour vanter les mérites du téléphone fixe , lors d’une grande campagne publicitaire.

Ce n’est pas pour rien que le magazine L’EXPRESS international, a inclus Rachid EL OUALI en couverture parmi les 100 personnalités, tous métiers confondus ,qui font bouger le Maroc. Et que le who’s who in morocco inscrive son nom dans sa prestigieuse liste.

Rachid EL OUALI a prouvé lors de tous ses déplacements à l’étranger ,notamment dans les Festivals Internationaux que le cinéma marocain était là et que celui ci pouvait toucher un grand public étranger . il est aussi toujours présent dans toutes les manifestations humanitaires, et spécialement pour la cause des handicapés.

LA ROLE DE LEOU

La rôle de l’eou

Nous vivons sur la planète bleue. L’eau joue un rôle déterminant dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. Mais seulement la plus petite partie, 0,3% des réserves globales en eau, sont utilisables comme eau potable. Et c’est juste cette petite partie qui est en danger. Les scientifiques attirent notre attention sur l’augmentation inquiétante de la pollution des réserves d’eau potable. Une réorientation radicale concernant notre environnement est donc nécessaire de toute urgence.

L’eau potable propre et non polluée devient de plus en plus rare. La pollution chimique par des eaux usées de l’industrie et de l’agriculture, les eaux d’égout des ménages chargées de détergents et de lessive ainsi que l’infiltration de substances toxiques ont déjà atteint la nappe phréatique. Les distributeurs d’eau sont par conséquent confrontés à des gros problèmes concernant le respect des limites de pollution admissibles.

Les risques pour la santé provenant de la pollution d’eau ne sont pas encore assez étudiés. On connaît juste les effets de certaines substances nocives telles que le nitrate, les herbicides, les « pseudo-hormones », du plomb, du cuivre, des phosphates, du chlore etc.. Ils sont soupçonnés de provoquer des cancers, des mutations, la stérilité, des troubles du système nerveux et du cerveau, des dommages à l’ossature, des difficultés aux facultés intellectuelles et même, dans le cas du nitrate, la mort des nourrissons.
Mais même dans le cas ou les valeurs limites sont respectées, on ne connaît pas l’effet cumulatif de ces substances nocives et on ne sait pas quelles combinaisons chimiques ils peuvent former dans le corps.

Des scientifiques nous avertissent du danger de nouvelles bactéries pathogènes, qui sont devenues résistantes à cause de l’utilisation accrue des antibiotiques par la médecine et l’élevage. On constate aussi avec inquiétude des résistances contre les produits, utilisés pour le traitement des eaux (chlore, ozone et rayons UV).
Louis Pasteur disait déjà : « Nous buvons 90 % de nos maladies ».

Protégez vous-mêmes contre les dangers de pollution

Presque tous les repas sont préparés ou cuits avec de l’eau, les légumes et les fruits sont lavés, le café et le thé aussi sont préparés avec de l’eau. L’ «eau potable» est souvent consommée après l’avoir bouilli, mais ceci n’élimine pas la plupart des substances nocives. Elles atteignent notre organisme directement par la nourriture. Un adulte consomme jusqu’à l’age de 60 an en moyenne environ 55.000 litres d’eau. Une telle quantité justifie l’exigence que cet eau soit saine et pure.

Tout le monde sait que seulement une attitude écologique à long terme envers la nature pourrait éviter une situation dramatique. Pour se protéger dès maintenant il est donc de plus en plus nécessaire de s’occuper soi-même de la préparation de son eau potable.

AID EL FETRE

Aïd el-Fitr

L'Aïd el-Fitr (arabe : ʿīd al-fir, عيد الفطر, fête de la rupture), est la fête musulmane marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan. Elle est célébrée le premier jour du mois de shawwal. Elle est aussi parfois appelée Aïd es-Seghir[1] la petite fête par opposition à l'Aïd el-Kebir, la grande fête.

La date

Tous les ans, la date de l'Aïd el-Fitr est avancée de 10, 11 ou 12 jours par rapport au calendrier grégorien car le calendrier musulman est lunaire.

La date de l'Aïd el-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré de ramadan : il arrive donc 29 ou 30 jours après le début du mois de Ramadan, selon les années.

Cérémonial

Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr. La prière (salatou el aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles.

La tradition musulmane ou sunna veut que le fidèle prenne son petit déjeuner, préférablement composé de dattes, avant de se rendre à la prière.

Après la prière et selon les pays, les fidèles, mais aussi les non croyants et les enfants visitent leurs proches et amis afin de leur présenter leurs vœux de l'Aïd.

Les différentes appellations

Au Maghreb, l'Aïd el-Fitr est également appelée « Aïd es-Seghir » (seghir signifie petit) par opposition à l'« Aïd el-Kebir » (kebir signifie grand) fête du sacrifice ; ces deux fêtes étant les principales manifestations festives chez les musulmans.

En albanais, cette fête s'appelle officiellement Fitër Bajrami mais on l'appelle plus souvent Bajrami i madh --Le grand Bajram, tandis que l'Aïd el-Kébir s'appelle Bajrami i vogël ("le petit Bajram") --ou Kurban Bajrami : le sens est donc contraire à l'appellation du Maghreb. Les Bosniaques et autres peuples slaves du sud ne font pas cette inversion-là : c'est "Mali Bajram" ("Le petit Bajram") qui marque la fin du Ramadan. On dit aussi Ramazanski Bajram ("Le Bajram du Ramadan"). Le terme « bajram » est issu du mot turc bayram et se prononce en français comme lui.

En Turquie, cette fête est appelée « Ramazan Bayramı[2] » ou « Şeker Bayramı[3] » (lire « cheker baille rameu ») ou fête du sucre par allusion aux aliments sucrés consommés dans la matinée.

En Afrique de l'Ouest, au Sénégal ou au Mali par exemple, cette fête est nommée la korité, au Niger elle est nommée Karamas'Sallah ou Djingar Keyna (qui veulent dire petite fête).

AIS EL -ADHA

Aïd Al-Adha

L'Aïd Al-Adha ou la fête du sacrifice est la deuxième fête annuelle du calendrier hégirien après celle de l'Aïd Al-Fitr. Le sacrifice d'une bête le jour de l'Aïd est « sunna ». C'est à dire que c'est un acte recommandé par Allah à toute les familles musulmanes qui en ont les moyens. Allah a dit dans le Coran: « Prie ton seigneur et sacrifie. »

Sourate 108, verset 2.

Mais sais-tu pourquoi les musulmans sacrifient une bête

le jour de l'Aïd Al-Adha?

On posa la même question au Prophète Mohammad (pbDsl) qui répondit:

« C'est la tradition de votre père Abraham ». C'est à dire que les musulmans héritent de cette tradition du Prophète Ibrahim (pbDsl) (Clique ici pour lire l'histoire du prophète Ibrahim). Allah a dit dans le Saint Coran: « Certes les hommes les plus dignes de se réclamer d'Abraham, sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce prophète-ci, et ceux qui ont la foi. Et Allah est l'allié des croyants. » Sourate 3, verset 68.

« Et quel en est l'intérêt » demanda-t-on encore au Prophète Mohammad (pbDsl)?

« Il vous sera compté pour chaque poil [de la bête] une bonne action. »

Etonnés les compagnons demandèrent encore: « Et la laine? »
« Et ausi pour chaque brin de laine ».

LE THEATRE

Le théâtre

Le mot théâtre désigne à la fois l'art de la représentation dramatique, un genre littéraire particulier et le bâtiment dans lequel se déroulent les spectacles de théâtre.

Jadis, le mot désignait également la scène ou le plateau, c'est-à-dire toute la partie cachée du public par le rideau.

Au sens figuré, « théâtre » désigne un lieu où se déroule une action importante (par exemple, un théâtre d'opérations militaires).

Aujourd'hui, à l'heure des arts dits pluridisciplinaires, la définition de l'art du théâtre est de plus en plus large (jusqu'à se confondre avec l'expression spectacle vivant), si bien que certains grands metteurs en scène n'hésitent pas à dire que pour qu'il y ait théâtre, il suffit d'avoir un lieu, un temps, un acte et un public.

Il s'agit de spectacles dans lesquels des acteurs incarnent des personnages pour un regard extérieur (le public), dans un temps et un espace limités. Les dialogues écrits sont appelés pièces de théâtre, mais il peut y avoir également du théâtre sans texte écrit ou même sans aucune parole. Dans la création contemporaine, les frontières entre les différents arts de la scène (théâtre, mime, cirque, danse...) sont de plus en plus ténues, si bien que certains professionnels n'hésitent pas à remplacer le mot théâtre par les mots spectacle pluridisciplinaire ou spectacle vivant, mettant ainsi l'accent sur le métissage des disciplines.

Origine du théâtre

C'est d'abord à l'époque grecque antique qu'apparaît le theatron (θέατρον, qui vient de θεάομαι : regarder, contempler). Le terme désigne alors l'hémicycle destiné aux spectateurs. Un théâtre est donc à l'origine un lieu d'où le public observe un spectacle. À la Renaissance, la signification s'étend non seulement à l'ensemble de l'édifice de spectacle, scène comprise, mais également à l'art dramatique. Ce n'est qu'après la période du théâtre classique que le terme désigne aussi la littérature écrite spécialement pour la représentation théâtrale.

Le théâtre est né en Grèce, où des concours tragiques existent depuis le VIe siècle av. J.-C.. Il est apparu à Rome à la fin du IIIe siècle av. J.-C. Les représentations font partie des « jeux » (ludi), fêtes officielles de la cité. À Rome, on édifie d'abord des théâtres en bois, où seuls les spectateurs des premiers rangs sont assis, puis des théâtres en pierre : théâtre de Pompée en 55 av. J.-C., de Balbus en 13 av. J.-C., de Marcellus en 12 ou 11 av. J.-C. En Campanie, par exemple à Pompéi, on construit des théâtres en pierre dès le IIIe siècle. À l'époque impériale, chaque ville romaine a son théâtre, comme Ostie en Italie, Orange en Gaule ou Sabratha en Afrique.

Le premier théâtre a sans doute été une aire de battage pour le blé : les paysans, à la fin des moissons, y jouaient des saynètes en l'honneur de Dionysos, le dieu du Vin et du Théâtre. Puis, on construisit des théâtres en bois , fragiles, sensibles au feu et où seuls les spectateurs des premiers rangs étaient assis. A partir du Ve siècle, les théâtres sont construits en pierre, souvent à dos de colline.

Dans le théâtre romain, plus anciennement dans le théâtre grec, les acteurs portaient un masque : cet accessoire leur permettait d'être mieux vu des spectateurs assis sur les gradins parfois éloignés et d'en être mieux entendus, leur voix étant amplifiée comme par des porte-voix. Il y avait des masques tragiques (un visage triste) ou comiques (un visage fendu d'un large rire) ainsi que des masques doubles (un côté tragique, un côté comique); les acteurs qui se servaient de ces derniers devaient jouer de profil. L'acteur, exclusivement masculin, porte aussi des vêtements aux rembourrages voyants et une coiffure très haute, censés évoquer le gigantisme des dieux et des héros qu'il incarne.

Le personnage

Au théâtre comme au cinéma, un personnage est joué par un acteur mis dans les circonstances et les situations créées par un texte ou opposées par la vision d'un metteur en scène/réalisateur.

Le metteur en scène

Le metteur en scène au théâtre prend une réelle dimension à la fin du XIXe siècle. Il acquiert la place de « maître du plateau ». Ce bouleversement est notamment provoqué par Constantin Stanislavski, auteur et metteur en scène russe né en 1863 à Moscou, qui va, à 35 ans, créer avec Vladimir Nemirovitch-Dantchenko le Théâtre d'Art de Moscou. Il y crée des spectacles de Tchekhov notamment (Les Trois Sœurs, 1900) et y enseigne une nouvelle pratique du théâtre basée sur le travail corporel, le travail physique et le refus du jeu conventionnel. Ce « système » (nom donné, par les contemporains, à sa façon de travailler) qu'il décrit dans son livre, La formation de l'acteur, influence ses successeurs, dont Valère Novarina, Claude Régy ou encore Jean Vilar qui, dans la préface du roman, expose qu'« il n'est pas de comédien authentique qui n'ait, un jour ou l'autre, emprunté, sciemment ou non, quelques-uns des sentiers » du livre de Stanislavski.

Qu'apporte le théâtre ?

Pourquoi, s'ils jouent déjà naturellement des rôles, les humains se sont-ils mis à jouer du théâtre ? De façon générale, comme le rappelle Aristote dans La Poétique, les gens réagissent différemment dans la vie, et face à une œuvre d'art. Un cadavre en décomposition horrifie, mais une nature morte ravit. Il y a donc un pouvoir propre à la représentation (mimésis), au jeu, qui permet d'appréhender avec plaisir ce qui autrement pose problème.

Le théâtre est donc joué pour faire face aux mystères et conflits qui inquiètent. Les gens de théâtre cherchent ainsi à créer un miroir social, un reflet plus ou moins caricatural de la société, qui permet de mieux la comprendre, et de mieux dénoncer ses failles : ce rôle politique était particulièrement évident dans la Grèce antique, avec la comédie ancienne. Mais cette citation du Hamlet de Shakespeare peut aussi être mentionnée : « for any thing so overdone is from the purpose of playing, whose end, both at the first and now, was and is, to hold, as 'twere, the mirror up to nature ». Le théâtre est aussi un miroir tendu à la nature : le spectateur, comme l'acteur, vient chercher une réponse, se construire une identité. Enfin, le théâtre peut avoir un effet cathartique, servant d'exutoire aux passions qui ne sont pas autorisées par la société. Le théâtre peut aussi être un divertissement, sans autre objectif que de changer les idées à ses spectateurs, par l'utilisation du comique notamment.

À noter, le travail d'Augusto Boal, qui aborda une manière de faire du théâtre résolument politique, c'est-à-dire qu'il faisait jouer à des gens des situations conflictuelles en changeant la position des personnages : par exemple, le directeur qui avait licencié tel salarié jouait le rôle du salarié. Cela permettait selon lui de régler certains conflits. C'est l'origine de ce qu'on a appelé le théâtre forum, et en Belgique le théâtre-action.

Les genres

Un genre théâtral est le résultat d'une création dramatique correspondant à une forme précise. Le spectateur, connaissant un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréotypique de l'œuvre.

Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C'est un premier échange implicite entre l'artiste et le spectateur.

Voir, par exemple, la comédie, la pantomime, la romance, la tragédie, le drame, la tragédie lyrique, les mystères médiévaux, le théâtre de marionnettes, le théâtre forum, le théâtre d'improvisation, le théâtre en plein air, le théâtre de rue, le théâtre expérimental, le théâtre installation performance, la danse-théâtre (ou théâtre-danse), le web-théâtre avec les expérimentations d'e-toile, le café-théâtre d'improvisation, le théâtre de l'absurde, le conte, la revue, et ainsi de suite.

Molière disait, traduisant ainsi une devise de Santeul : le but de la comédie est de corriger les mœurs (castigat ridendo mores), ce qui vaut aussi pour la tragédie. Ces deux formes théâtrales ont en effet une portée édifiante.

· La comédie se propose de « corriger les vices des hommes en les divertissant », dit Molière. Cet auteur, tout en faisant rire les spectateurs par des passages comiques tirés de la farce, un genre qu'il a longtemps joué, tournait en ridicule les travers humains. Il le dit lui-même  : « On veut bien être méchant, mais on ne veut pas être ridicule ». Il s'est ainsi moqué entre autres du pédantisme dans Les Femmes savantes, des faux dévots et des crédules dans Tartuffe ou l'Imposteur, de l'avarice dans L'Avare et des faux savants - il y vise en particulier la médecine - dans Le Malade imaginaire.

· La tragédie tente, elle aussi, de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions, de deux manières :

o d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités) ;

o ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis » (du grec κάθαρσις : purification), ou purgation des passions : les spectateurs d'une tragédie sont ainsi censés se purger, se purifier des passions en les vivant par procuration, en éprouvant terreur et pitié, comme l'écrit Aristote dans sa Poétique.

Depuis quelques années est apparu un genre nouveau : le théâtre témoignage. Les premiers spectacles abordaient la question des drames vécus par les personnes ayant subi des licenciements économiques (Les yeux rouges pour les employés de Lip ; 501 blues pour ceux de Levis). Puis sont apparus des spectacles témoignant des horreurs des génocides de la fin du XXe siècle : Olivier Py et son Requiem pour Srebrenica, ou encore Jacques Delcuvellerie avec Rwanda 94.

SAID NACIRI JUST COMDY

Saïd Naciri

Saïd Naciri est un comédien, acteur, humoriste, producteur, et réalisateur marocain.
Biographie
Études supérieure aux États-Unis (Johnson and Wales University), et en Belgique

Études à L'Institut Royal de Formation des Cadres de la Jeunesse à Rabat au Maroc

A été consacré au théâtre avec sa pièce Voleur mais honnête

Son premier long-métrage est Ouled Derb (en français Le Pote) réalisé par Hassan Benjelloun et produit par Saïd Naciri. Il joue également dans Les Bandits.

Révéler au grand public depuis près d'une quinzaine année, ce jeune homme BCBG ex cadre banquier de son état a dû pourtant galérer dur avant d'imposer son talent sous les feux de la rampe, Issu d'une famille casablancaise modeste il s'est demandé, de longues années durant, si sa vocation de comédien n'était pas en faite, un chemin de croix, de veillées entre amis en soirée privées sur commande, Said Naciri devait donner la pleine mesure de ses ressources.

Parallèlement à des études supérieure aux États-Unis et en Belgique, qu'il l'ont mené au triple pinacle des MBA (Master of Business Administration) BBA (Bachelor of Business Administration) et bis (Bachelor of information Science) et ensuite a un poste de responsabilité

dans une des plus importantes Banques de la place,ce jeune Artiste a patiemment poli son don à l'ombre des incertitudes frais émoulu en 1988, il entamait une double carrière professionnelle et Artistique, alors que les médias commençaient lentement mais irréversiblement à s'intéresser à lui. Soirées publiques, shows télévisés et tournées régionales se sont ainsi succédé pour cet artiste dont le nom est devenu en l'espace de quelques années synonyme de rire pur et dur. A 40 ans, aujourd'hui, Saïd Naciri peut apprécier avec une satisfaction toute légitime le chemin parcouru mais surtout, il peut regarder l'avenir avec sérénité, son nom est bel et bien consacré. Sa notoriété installée le public qui l'a régulièrement plébiscité au fil des spectacles, Humour fin caustique, Saïd Naciri a le don de titiller les gens au fond de leur confort culturel et de les faire éclater de rire en caricaturant les fractures de l'ordre social établi, servi par un faciès "génétique menthilare" il s'y emploi avec une rigueur tout à fait remarquable.


* Études supérieure aux États-Unis (Johnson and Wales University), et en Belgique
* Études a L'Institut Royal de Formation des Cadres de la Jeunesse, Rabat, Maroc
* A été consacré au théâtre avec sa pièce Voleur mais honnête
* Son premier long-métrage est Ouled Derb (en français Le Pote) réalisé par Hassan Benjelloun et produit par Saïd Naciri. Il joue également dans Les Bandits.

Réalisateur

* Abdou chez les almohades (2006)
* Les Bandits (2003)
* The Keys (2002)
* Art of Love (2001)

Pour la télé

Saïd Naciri réalise de nombreux téléfilms et talkshows pour la télévision marocaine.

* Ana ou khouya ou Mratou en 1998 sur TVM
* Ana ou Mrati ou Nsabi en 1999 sur la TVM
* Rbib en 2004 sur 2M
* Al Awni Deuxieme partie en 2007 sur 2M

Talkshows

* Alach la en 1999 sur la TVM
* Ataja en 2000 sur la TVM
* Marocain 100% en 2007



ROMAN DE VICTOR HUGO

Le Dernier Jour d'un condamné


Le Dernier Jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié en 1829 chez Gosselin, qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort.

Édition princeps

Auteur

Victor Hugo

Genre

Roman

Lieu de parution

Paris

Éditeur

Charles Gosselin

Date de parution

1829


Genèse

Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permette de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel de Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement[1]. Le livre est édité début 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur. Ce n’est que 3 ans plus tard (15 mars 1832) que Victor Hugo complète sa nouvelle par une longue préface qu’il signe de son nom.

Résumé

Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…

Réception

Avant la publication de son œuvre, Victor Hugo en fait la lecture à quelques-uns de ses amis et c’est Édouard Bertin qui encourage l’éditeur Charles Gosselin, qui a déjà entrepris la publication des Orientales, à publier le roman. Celui-ci, dans une lettre envoyée à Victor Hugo évoque ses craintes que ce roman sans action ne lasse le lecteur, que l’absence d’informations sur le condamné ne nuise à la compréhension du récit et suggère à Victor Hugo de compléter son œuvre par une histoire du condamné. Victor Hugo refuse poliment mais fermement de suivre ces indications.[2]

Ce sont pourtant ces deux points qui feront l’objet de nombreuses critiques à la sortie du livre. Dès le 3 février 1828, Jules Janin critique l’œuvre dans la Quotidienne, la présentant comme une longue agonie de 300 pages et ne lui reconnaît aucune efficacité comme plaidoyer contre la peine de mort sous prétexte qu'« un drame ne prouve rien ».[3] Charles Nodier parle d’un livre inutile qui n’a pas fait avancer la cause qu’elle défend « la question (de la peine de mort) a-t-elle fait un pas de plus vers sa solution (...) Je ne le pense pas » et lui reproche ses gratuites horreurs. Il ne comprend pas que le personnage du condamné soit si mal précisé et remarque : « on est froid pour cet être qui ne ressemble à personne » (26 février 1829). Des voix s’élèvent pour accuser le livre de n’être que le plagiat d’un livre anglais ou américain [4]. On le traite d’œuvre d’imagination morbide aux ressources romanesques limitées.

Victor Hugo, sensible à ses critiques les parodiera dans sa préface du 24 février 1829 et défend son parti-pris d’anonymat concernant le condamné : le livre se veut être « une plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés ».

Cependant d’autres auteurs prennent sa défense. Sainte Beuve écrit : « Jamais les fibres les plus déliées et les plus vibrantes de l’âme n’ont été à ce point mises à nu et à relief ; c’est comme une dissection à vif sur le cerveau d’un condamné » et Alfred de Vigny dans sa lettre du 9 février 1829, précise « C’est partout vous, toujours la couleur éclatante, toujours l’émotion profonde, toujours l’expression vraie pleinement satisfaisante, la poésie toujours. ». Ils reconnaissent à l’œuvre sa valeur de plaidoyer et sa puissance romantique. Gustave Vapereau, dans son Dictionnaire universel des contemporains, signale que l’œuvre fut finalement reconnue pour « la force de la pensée et la profondeur de l’analyse ».

La longue préface de 1832 apportera à l’œuvre la force argumentaire dont on lui reprochait l’absence.

Préfaces

On dénombre trois préfaces de Victor Hugo pour ce livre.

Dans la première édition, Victor Hugo présente l’œuvre comme, au choix, un journal écrit par un condamné ou bien l’œuvre d’un philosophe ou un poète. Victor Hugo laisse ainsi le lecteur décider. Le livre est alors publié sans nom d’auteur.

Très vite cependant, le nom de l’auteur se répand et, à la suite des critiques dont le livre fait l’objet, Victor Hugo rédige une autre préface pour la troisième édition du Dernier Jour d’un condamné (24 février 1829). Il s’agit d’une saynète parodique où il met dans la bouche de bourgeois et bourgeoises caricaturés les reproches faits au livre : « un plaidoyer nécessite une argumentation pas des sensations... le criminel ? on ne le connait pas... ce livre raconte des horreurs... le chapitre XXX est une critique de l’Église et le chapitre XL celle de la Royauté.... » On y perçoit l’amertume de l’auteur incompris mais aussi la provocation pour susciter la curiosité du lecteur.

Mais la préface la plus aboutie est celle de 1832. Dans celle-ci, Victor Hugo prend le temps de développer son argumentaire. Il précise ses motivations : le livre est bien un plaidoyer contre la peine de mort. Pour que ce plaidoyer soit efficace, qu’il ait valeur de généralité, il fallait que le héros soit le plus quelconque possible, exécuté un jour quelconque, pour un crime quelconque. Il présente des descriptions très réalistes d’exécutions pour souligner la cruauté de celles-ci, explique comment en 1830 l’abolition de la peine de mort a failli être votée par l’assemblée mais pour de mauvaises raisons. Il interpelle les magistrats, traite le bourreau de « chien du juge » et propose, non pas brutalement une abolition de la peine de mort, mais une refonte complète du système pénal. Ainsi trois ans après avoir suscité l’émotion par la présentation de ce long monologue d’un condamné à la veille de sa mort, Victor Hugo présente une défense raisonnée de sa thèse.

Composition de l’œuvre

Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d’un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique et ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction

· Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C’est là qu’il apprend qu’il vit sa dernière journée.

· La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche, l’architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume.

· Une chambre de l’Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu’à la guillotine, l’autre très court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyées avant l’exécution.

On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres :

· Chapitre II : Le procès

· Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre

· Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats

· Chapitre XXVIII : le souvenir de la guillotine

· Chapitre XXXIII : Pepita

Descriptions présentes :

· celle de Bicêtre au chapitre 4

· celle du cachot au chapitre 10

· celle de l’Hôtel de Ville au chapitre 37

· celle de la place de Grève au chapitre 3

Diverses informations :

· chapitre 8 : l’homme compte les jours qu’il lui reste à vivre

· chapitre 9 : l’homme pense à sa famille

· chapitre 13 :le ferrage des forçats

· chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme séjourne à l’infirmerie

· chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie

· chapitre 23 : rencontre du successeur au cachot de la Conciergerie

· chapitre 32 : demande du gendarme par rapport aux numéros de la loterie

· chapitre 42 : rêve avec la vieille dame

· chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le reconnaît pas

· chapitre 48: transfert à l’Hôtel de Ville

o toilette du condamné

o on emmène le prisonnier à la guillotine.

Le personnage principal

Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l’argot parlé par le friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l’angoisse, la colère, l’amertume, la lâcheté, l’égoïsme, le remords... Jusqu’au bout, il espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais.

On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l’homme semble être résigné sur leur sort. On s’attache plus longuement à l’évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu’il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu’il reconnaît mériter la sentence et qu’il tente de s’en repentir. Croyant, il n’a cependant pas une spiritualité telle qu’il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l’accompagne du matin jusqu’à l’heure de son exécution.

Le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie est vide.

Victor Hugo s’est longuement expliqué sur l’anonymat de son personnage. Il ne voulait pas qu’on puisse s’attacher à l’homme, en faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais d’autres peut-être.... » Il devait représenter tous les accusés possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la peine de mort est une abomination pour tous les condamnés. C’est également dans ce but qu’il fait passer à travers les sentiments du personnage de nombreuses contradictions.